“En France, nous n’avons jamais vraiment retrouvé l’époque des «Trentes Glorieuses » ; le chômage à son début n’a pas assez alarmé les politiques, du moins pas assez vite ; dans les années qui ont suivi, s’est installé un dilemme, qui ressurgit aujourd’hui que se dressent nos résistants de 1939-45 pour défendre le système dont ils sont les fondateurs, du moins les ouvriers, le “Conseil National de la Résistance”. Ce programme inclut la sécurité sociale, le code du travail, etc…
Les français ne peuvent pas renoncer à ce programme, alors que déjà nous avons des gens dans nos rues ; ce serait alors bien pire… comment est-il, notre système social, de travail et de santé ? archaïque, diront certains ? parce que les autres pays ne font pas pareil, nous devons forcément les suivre ? a-t-on le choix, alors que l’on n’exporte plus ? oui, nous l’avons, mais il faut pour cela que nous ayons un dirigeant en qui nous puissions avoir confiance, ce qui ne veut pas dire que nous ne devions pas l’aider ; la plaie qui ronge constamment le budget de la France, ce sont les dépenses inconsidérées du protocole et du majestueux, l’argent jeté de toutes manières par les fenêtres, comment un dirigeant peut-il demander à un français de se serrer la ceinture, alors qu’il s’augmente lui-même 2,5 fois son salaire ? le climat politique en France est devenu délétère, le peuple n’a plus confiance ; les votes ne sont plus des votes de conviction, mais des votes-sanctions ; sans compter le taux d’abstention.
Cela peut s’arranger ; la grande grève du 29 janvier a montré que les syndicats étaient bien sûr d’accord pour relancer l’économie, mais qu’en aucun cas, cela ne doit se faire en fragilisant encore plus de personnes ! les plus fragiles doivent êtres protégés, et on doit donner un peu moins de cadeaux aux boursicoteurs du libéralisme sauvage.”
In France, we have never found really the epoch of “Trentes Glorieuses”; at its beginning unemployment did not alarm policies enough, at least not quickly enough. In the years which followed, a dilemma became established which re-emerges today that our resistance fighters of 1939-45 of the “National Council of the Resistance” stand to defend the system they founded or worked for. This program includes French national health and pension organizations, labor laws, etc.
The French cannot abandon this program; already we have people on our streets; it would then be much worse. . . Is our social system of jobs and health care archaic? Some will say so. Because other countries are not similar, must we follow them out of necessity? Is there a choice, while they do not export more?
Yes, we have our social system, but it is necessary for it that we have a leader we can trust. This does not mean we need not help. The wound that always gnaws at the French budget are the inconsiderate expenses of custom (“du protocole”) and the hierarchy, money thrown out the windows. How can a leader ask the French to tighten while it augments its salary 2.5 times? The political climate in France has become noxious, the people do not trust anymore; votes are not votes of conviction anymore, but votes of censure; not to mention the rate of abstention from voting.
This can improve. The big strike of January 29th showed that labor unions of course agreed to restart the economy, but that under no circumstances should this be done by weakening even more people! The most fragile must be protected, and one must give fewer rewards to traders in the dictatorship of the markets and the law of the jungle (“du libéralisme sauvage”).